
La paracha organise tous les enseignements de la Torah en deux catégories : bonheur ou malheur (bénédiction ou malédiction) et présente cela comme un absolu (ou Hachém, ou les autres cultes interdits). Et cela, dès que le peuple juif sera dans l'endroit où il doit vivre : le lieu de la résidence de Hachém, la terre d'Israël. Et, en fonction de cela, suivent un grand nombre de pratiques nécessaires et obligatoire, les mitsvotes.
En notre époque qui se targue (apparemment et mensongèrement) d'internationalisme, de tolérance à toutes les idéologies, cela paraîtra sans aucun doute comme des exigences étroites, nationalistes, particularistes, ethnocentriques, politiques, fanatiques, etc. Nous entendons déjà tous les poncifs. En fait, ceux qui les expriment manifestent une idéologie bien précise, très occidentale et qui, loin d'être aussi sublime, a été celle qui a colonisé les cultures et a anéanti les économies locales pour créer un ordre mondial idéologique et économique uniquement intéressé.
Après avoir remis ces pendules à l'heure, osons revenir à l'écoute et à l'étude du message de la Torah tel qu'il est. Nous n'avons pas le choix, c'est écrit : lisons le chapitre 11 de Dévarim, versets 26 à 32 avant de continuer.
Et justement, nous les Juifs et particulièrement ceux qui vivent en Israël, nous sommes très encombrés de ce texte difficile qui est notre raison pour être ce que nous sommes, et pour être là et pas ailleurs. Et nous butons aussi sur les conséquences douloureuses de nos hésitations dans nos choix de vie.
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