PARACHAT DEVARIM - Le 9 Av La destruction du Temple de Jérusalem
Le chabat qui précède le Ticha Béav nous lisons souvent la paracha Dévarim qui est le 5éme livre de la Thora appelé aussi Le Deutéronome.
Dans ce livre Moise notre Maître rappellera le peuple à ses obligations mais il fera aussi allusion à ses nombreuses rebellions.
Après avoir chassé tous les peuples idolâtres de devant eux, et rappelé toute la richesse et la beauté de la terre d’Israël, HM demande aux enfants d’Israël d’en prendre à présent possession.
Le 9 Av, comme l’avait prévu HM, les Bné Israël auraient du rentrer dans le Pays…Malheureusement, ceux-ci décrivirent la Terre d’Israël comme un pays où il ne faisait pas bon vivre, bref un pays funeste !
Face à ce manque de Emouna – de foi, pour cette génération qui avait pourtant assisté à une multitude de miracles, HM décréta une punition collective exemplaire : celle de périr dans le désert !
Or a cette date funeste, s’ajouteront d’autres drames nationaux : La destruction des deux Temples de Jérusalem, l’écrasement de la révolte de Bar Khobda par l’armée Romaine, l’anéantissement de la ville de Jérusalem par Titus comme il est mentionné d’ailleurs dans le Talmud Roch Hachana 18a et Taanit 26b.
Tous ces événements dramatiques marquent pour ainsi dire, la rupture du « lien charnel » du peuple d’Israël avec sa Patrie!
En effet, de nombreux versets dans la paracha Dévarim insistent sur la relation entre la Thora et la Terre d’Israël. Nous verrons d’ailleurs dans la paracha Ekév , Moise énoncé que la pratique des mitzvot est en complète adéquation avec la vie dans le Pays d’Israël.
Comme il l’écrira : « Chaque commandements que je vous transmets aujourd’hui vous l’observerait et vous le pratiquerait, afin que vous viviez et que vous vous multipliez, et que vous preniez possession du Pays qu’a juré l’Eternel de donner à vos Pères »
« Cela ne voudra pas dire que si nous nous trouvions en exil nous en serions exempté dit Rachi ! La raison est simple dit il : « c’est pour que lorsqu’ils seront de retour sur leur terre, ces commandements ne serons pas nouveaux pour eux ! » Ils en auront l’habitude !
Ce qui signifie que la pratique des Mitzvots en Galout – en exil, n’est qu’un moyen pour nous souvenir que ceux-ci ne prennent leur véritable portée que dans la Terre d’Israël.
Le Rav Emanuel Chouchena zal affirmait que le juif qui habite en Israël contrairement à celui qui vivait en exil, avait le devoir de se montrer encore plus respectueux des mitzvots car disait il : « ce pays ressemble au Palais du Roi ! »
La Guemara Ketoubot va même jusqu’à comparer un juif vivant en exil à un idolâtre ! Et d’ailleurs l’on constate souvent que la Terre d’Israël est mise en parallèle avec l’idolâtrie, comme si l’unicité de D-ieu ne pouvait être comprise et affirmée qu’à partir de la Terre d’Israël.
Tous ces exemples nous montrent que la présence du peuple juif sur sa terre est une condition obligé pour qu’il assume pleinement son identité, c’est lui qui va témoigner face à l’humanité toute entière de la Présence divine et ce à partir de Jérusalem, sa Capitale Eternelle !
Car selon la volonté initiale d’HM, si toutes les tribus avaient exceptée de rentrer sur la Terre d’Israël au mois de Av, ils auraient effectivement construit le Temple de Jérusalem et auraient représenté aux yeux des nations : « Or l’A goyim » la lumière pour tous les peuples !
Puissions-nous assister à la reconstruction du 3éme Temple !
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